LES MACHINES 

Des machines d’établi manuelles séculaires encore souvent utilisées dans certains ateliers contemporains aux plus sophistiquées des machines numériques associées à de hautes technologies, ce chapitre a pour vocation de répertorier l’ensemble des machines utilisées dans le processus de fabrication d’une montre. Les principes de fonctionnement de chaque machine, les avantages et les inconvénients qu’elles peuvent présenter ou les matériaux qu’elles mettent en œuvre y sont détaillés pour une meilleure compréhension du fonctionnement des montres et de leur fabrication.

LES TOURS

Manuels ou motorisés, les tours sont des machines d’usinage dont l’usage privilégié les destine à la fabrication de pièces circulaires.

LA FRAISEUSE

La fraiseuse est une machine d’usinage motorisée munie d’une broche rotative mobile portant l’outil de coupe (la fraise) dont la forme est adaptée à l’opération qui lui est assignée.

LES PRESSES À ÉTAMPER

Les presses à étamper permettent de découper, emboutir et plier la matière (généralement du métal) à l’aide d’une matrice et d’un poinçon. Les presses à étamper peuvent être actionnées manuellement ou hydrauliquement. Selon leur conception et l’usage souhaité, les presses hydrauliques peuvent être automatisées et réaliser des séquences d’opérations par frappes successives (étampage progressif).

LA PERCEUSE

Avec l’aide d’un foret la perceuse sert à percer des trous. En horlogerie ce sont principalement les perceuses à colonne qui sont utilisées.

LE BURIN FIXE

Un burin fixe est un ancien tour manipulé à la main. Il est encore réguilèrement utilisé dans la restauration pour l’usinage de platines ou de ponts. Les burins fixes sont souvent centenaires mais gardent une grande précision.

LE TOUR À GUILLOCHER

Le tour à guillocher est une machine, bien souvent centenaire, qui permet de faire des décors guillochés, souvent sur des cadrans mais aussi parfois sur des boites de montres.

LA DÉCOLLETEUSE

La décolleteuse est un tour automatique. Elle apparait à l’aube du 20e siècle et son automatisation est alors pilotée mécaniquement par des systèmes de cames. L’électronique et l’informatique permettent depuis 1980 de commander numériquement les décolleteuses de façon totalement autonome.

LES CENTRES D’USINAGE

CNC est l’acronyme de « computer numeric control » est s’apparente à un tour multi-axes contrôlé par ordinateur.

LA MACHINE A ÉLECTROÉROSION

La machine à électroérosion permet d’usiner des pièces métalliques conducteurs car elle se sert de l’électricité pour usiner ses pièces. Elle a l’avantage de pouvoir entre autres usiner plusieurs dizaines de pièces superposées et ainsi être économiquement très efficace.

LA FABRICATION DE COMPOSANTS PAR TECHNOLOGIE D’ELECTROFORMAGE (UV-LIGA)

Apparue en 1998, cette technologie additive de fabrication de composants combine lithographie (par exposition UV) et galvanoplastie. L’acronyme UV-LIGA y fait directement référence. Les méthodes traditionnelles de fabrication sont généralement liées à l’emploi d’un type de machine spécifique (centre d’usinage, presse à étamper ou machine à électroérosion). La technologie UV-LIGA consiste davantage en un procédé de fabrication segmenté en différentes étapes.

LA FABRICATION DE COMPOSANTS EN SILICIUM PAR GRAVURE IONIQUE REACTIVE PROFONDE (DRIE)

Le silicium et sa technique de mise en œuvre par gravure profonde (DRIE) sont apparus dans l’horlogerie dès 2006. Les propriétés du silicium offrent de nombreux avantages et en font un matériau apprécié dans la fabrication des échappements et des spiraux en particulier.

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