LES ANTICHOCS
Les antichocs sont des amortisseurs que l’on trouve sur l’axe de balancier pour éviter que les pivots de cet axe se cassent lors d’une chute de la montre.
L’axe de balancier est pour deux raisons le point le plus fragile lorsqu’une montre reçoit un choc. Un balancier doit avoir une inertie aussi grande que possible ce qui veut aussi dire un effet de levier important. Egalement un balancier doit avoir une friction faible, ainsi pour obtenir cet objectif on y place des pivots de très petit diamètre. Leur diamètre est d’environ 9 centièmes de millimètre ce qui représente 1,5 fois le diamètre d’un cheveu. Ces deux paramètres font que l’axe de balancier est le point le plus fragile d’une montre lorsqu’il n’est pas équipé d’antichocs.
Jadis, la manière de renforcer ce point fragile était d’avoir des pivots aussi courts que possible. Ces pivots ont toujours aussi eu, et ont toujours, des pivots à portée conique bien plus résistant que ceux à portée cylindrique. Ces deux paramètres ont toujours déjà renforcé ce point délicat d’une montre.
Vers la fin du 18ème siècle les premiers pare-chute sur l’axe de balancier ont été produits. Quelques modèles industriels ont suivi au XXème siècle. Le principe de ces pare-chutes et antichocs est d’avoir un trou qui se déplace au moment du choc pour ensuite revenir en place. Hormis quelques marques qui ont développé leur propre antichoc il en existe deux principaux utilisé par de nombreuses maisons. Il s’agit des Incablocs et des KIF.
Ces composants de très petites dimensions sont le résultat de cinq composants assemblés. On peut reconnaitre un Incabloc d’un KIF par le nombre de points de contact entre le ressort et la pierre supérieure, un Incabloc à deux points de contact et un KIF à trois points de contact à ce niveau-là.
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