TYPES D’ÉCHAPPEMENTS
L’échappement remplit plusieurs fonctions principales. Tout d’abord, il arrête le rouage de finissage lorsque le balancier est en phase d’oscillation libre. Périodiquement (entre 5 et 10 fois par seconde), il libère le rouage de finissage et transmet de brèves impulsions à l’organe régulateur. Ainsi, l’énergie emmagasinée dans le barillet n’est pas libérée d’un seul coup. Ces impulsions contrôlées aident à maintenir les oscillations de l’organe régulateur (le balancier-spiral).
Divers échappements ont été développés pour des usages spécifiques et peuvent être classés en différentes catégories, selon l’angle de levée de l’organe régulateur, et en particulier selon son arc supplémentaire.
ÉCHAPPEMENTS À RECUL
Dans ce type d’échappements, la roue d’échappement subit un léger recul lorsqu’elle est bloquée. Cela crée des perturbations d’isochronisme qui affectent la précision de la montre.
ÉCHAPPEMENTS À REPOS FROTTANT
Dans ce type de mécanismes, l’une de ses pièces, liée à l’organe régulateur, reste en contact permanent avec la roue d’échappement lorsque l’échappement est bloqué.
- Échappement à cylindre
- Échappement Duplex
ÉCHAPPEMENTS LIBRES
Ce type d’échappements est conçu pour minimiser les frottements et maintenir une meilleure précision chronométrique en limitant le contact direct entre les composants de l’échappement et l’organe régulateur (le balancier) à de brefs moments durant chaque cycle d’oscillation.
- Échappement à ancre suisse
- Échappement à ancre anglais
- Échappement à détente
- Échappement Robin
- Échappement à impulsion tangentielle
- Échappement coaxial
DEVENEZ CONTRIBUTEUR
HOROPEDIA est une plateforme de connaissance participative et nous invitons tous ceux qui souhaitent apporter leur contribution à cette aventure du partage du savoir horloger à nous rejoindre.