LE COUVERCLE DE BARILLET

C’est l’un des quatre composants du barillet qui est lui-même l’organe moteur d’une montre mécanique. Comme son nom le suggère, il permet de fermer le tambour de barillet auquel il se clipse et de préserver ainsi le ressort de barillet de la poussière. Le couvercle de barillet est réalisé dans le même matériau que le tambour (en laiton ou en maillechort).  Dans de rare cas tels, que les montres extra-plates et/ou squelettes, le couvercle de barillet peut être ajouré ou tout simplement absent.

S’agissant d’un simple disque de laiton ou de maillechort, le couvercle de barillet peut être entièrement fabriqué à l’aide d’un tour (type 70). A l’instar du tambour de barillet, une goutte occupe le centre du couvercle. Elle permet de définir l’ébat de hauteur du barillet par rapport à son arbre et de limiter les points de friction entre ces deux composants. Le diamètre extérieur est usiné avec un angle qui permet de clipser le couvercle dans son logement du tambour lui-même tourné avec la même valeur angulaire. Deux encoches sont généralement taillées en périphérie du couvercle. Elles peuvent être fraisées ou limées ultérieurement. Ses encoches permettent d’ouvrir un barillet fermé. Les opérations de décoration (cerclage etc.) peuvent également être réalisée à l’aide du tour ou sur des machines dédiées. Une fois le tambour décoré il peut recevoir son traitement de surface (galvanique ou PVD). Sa fabrication est alors terminée.

Comme pour le tambour de barillet, le décolletage en est le meilleur moyen de production en termes de qualité et de coût d’autant plus qu’il ne possède pas de denture. Sa fabrication est rapide et ne comporte pas de difficulté remarquable.

Les opérations de décoration (cerclage etc.) peuvent être réalisée à l’aide de machines dédiées. Une fois le couvercle décoré, il peut recevoir son traitement de surface (galvanique ou PVD) et sa fabrication est alors terminée.