L’ANCRE

L’ancre est la pièce qui se trouve entre le balancier et la roue d’échappement qui est également appelée roue d’ancre. Sa forme d’ancre lui donne son nom.

Elle a deux fonctions. Celle de donner les impulsions au balancier pour le maintenir en mouvement, et celle de retenir l’énergie du barillet qu’elle distribue à intervalles réguliers au balancier. Elle est le résultat de l’assemblage de cinq composants.

Le corps de l’ancre lui-même qui est en acier, les deux palettes en rubis qui sont pincées sur le corps de l’ancre et fixée grâce à de la gomme laque, la tige d’ancre qui donc son axe qui est en acier et qui est parfois vissé ou chassé, et finalement le dard qui est généralement en laiton et fixé à l’arrière en l’ancre à l’opposé des palettes.

Certaines montres anciennes sont équipées d’ancre moustache qui ont des moustaches pour l’équilibre général de l’ancre qui servent aussi de limitation avec l’axe de la roue d’ancre pour limitation. Le réglage de l’ancre appelé achevage est un subtil équilibre entre différents angles qui peuvent entre autres être corrigés en sortant ou en entrant les palettes.

D’autre manière de toucher cet équilibre est possible comme forger le dard par exemple. L’ancre ne faisant que de petit mouvement angulaire c’est des rares points empierrés qui n’est pas lubrifié sur son axe. Il l’est cependant au niveau des palettes lorsque celles-ci sont en rubis.

Depuis le début du XXIème siècle des échappements en silicium sont apparu. Ils n’ont en théorie plus besoin d’être lubrifier ce qui peut espacer un peu plus le temps entre les révisions que chaque montre mécanique à besoin après quelques années.

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