LE BARILLET
- Description Générale
- Historique
- Méthode Artisanale
- Méthode Semi-artisanale
- Méthode Industrielle
- Méthode High-Tech
Composé d’un tambour avec une denture autour, d’un arbre en son centre, d’un ressort à l’intérieur et d’un couvercle refermant tout ceci, le barillet est l’accumulateur d’énergie d’une montre mécanique.
Il peut être remonté à la main par la couronne ou par ses gestes lorsque son mouvement est équipé d’un système automatique.
Les ressorts de barillet des montres automatiques sont tous équipés d’une bride glissante qui permettra au ressort de glisser lorsque le ressort est remonté à fond. Ce qui évitera à la masse oscillante de casser le ressort de barillet à ce moment-là. Ainsi, lorsque l’on remonte une montre et que le remontage marque un arrêt sur la fin on a la confirmation qu’il s’agit d’un mouvement à remontage manuel, s’il était automatique la bride glissante ne marquerait pas cet arrêt mais glisserait indéfiniment.
Dans les montres squelettes lorsque le barillet est ajouré on peut interpréter la position des spires du ressort quasiment comme un indicateur de réserve de marche. Lorsqu’elles sont sur l’extérieur on tend vers l’arrêt de la montre et au contraire lorsqu’elles sont resserrées vers l’intérieur le barillet est vers le maximum de son accumulation. Un barillet a environ sept tours de développement.
Historiquement les ressorts en acier bleui avaient une force qui descendait régulièrement contrairement aux ressort Nivarox en métal blanc développé au XXème siècle dont la force est quasiment constante du début jusqu’à la fin.
Pour pallier à la modification de force les barillets à ressort bleui les mouvements étaient parfois équipés d’un mécanisme avec croix de malte qui isolait les cinq meilleurs tours d’armage. Ainsi le premier où la force était parfois trop forte et pouvait créer un défaut appelé le rebat était isolé tout comme le dernier tour qui parfois était trop faible. Ainsi les barillets à croix de malte avaient une réserve de marche amputée d’environ un tiers mais de meilleure qualité.
Aussi, pour maintenir la force des ressorts bleui constante certains horlogers ont amené la fusée. Un mécanisme qui affaiblit la force lorsqu’elle est trop forte et la renforce lorsqu’elle est trop faible.
Il est intéressant de mentionner que ce mécanisme de fusée est réapparu sur des montres bracelet en fin de XXème siècle. A cette période, où la quasi-totalité des barillets étaient équipé de ressort Nivarox en métal blanc, il a fallu refaire des ressorts en acier bleui car les fusées fonctionnent avec des ressorts en acier bleui. Une fusée sur ressort nivarox en métal blanc aurait créé des défauts sur ce ressort en créant du rebat par exemple. Hormis leurs couleurs les ressorts en acier bleu ou Nivarox en métal blanc peuvent être reconnu par leur forme après avoir été estrapadé une première fois. Les ressort en acier bleui, une fois estrapadé une première fois, resterons de forme circulaire alors que les ressorts Nivarox en métal blanc garderont toujours leur forme initiale de “S” lorsqu’ils sont en dehors du barillet.
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