LE NOYAU DE RAQUETTE

Le noyau de raquette est un cône tronqué relativement plat en acier. Son rôle est de fixer la raquette au coq (pont de balancier) et de la laisser pivoter autour de son axe avec un friction grasse. Le noyau de raquette, directement vissé ou chassé sur la face supérieure du coq, tient la raquette en sandwich. La conicité du perçage de la raquette et celle de la circonférence du noyau de raquette permettent d’ajuster la friction idéale de rotation de la raquette.

L’apparition du noyau de raquette est intrinsèquement lié à celui de la raquette. Toutefois, il semble qu’aucune date précise ni aucun inventeur ne soit strictement connus à ce jour.  On découvre cependant les premières raquettes visant à corriger statiquement la longueur active du spiral entre la fin du 17ème siècle et le début du 18ème siècle.

De par sa forme simple, le noyau de raquette est un composant facile à produire, quelle que soit la méthode choisie. Il suffit d’un tour et d’une perceuse pour le produire artisanalement. Le trou central (dégageant l’accès à l’antichoc du pivot supérieur de l’axe de balancier) et les trous des vis sont pointés et percés. Les opérations de tournage se résument à la mise d’épaisseur du noyau et à la mise au diamètre de sa circonférence, dans le respect de sa conicité. Il ne reste alors qu’à donner les finitions requises au noyau et d’en assurer les éventuels traitements thermiques.

Par la forme circulaire simple du noyau de raquette, la fabrication par usinage à l’aide d’une décolleteuse capable d’effectuer la totalité des opérations d’usinage en un seul cycle est de loin la plus rapide, la plus qualitative et la moins coûteuse, quelle que soit la qualité requise et le volume de la production.  Les finitions et la décoration sont effectuées artisanalement ou industriellement selon la qualité voulue.