LA VIROLE
Figure 1: Éclaté de l’assemblage balancier-spiral
Figure 2: Plan d’une virole
D’une manière générale le terme virole désigne une rondelle fendue pouvant pivoter plus ou moins librement autour de l’axe sur lequel elle est ajustée. On trouve par exemple des viroles sur la serge de certains balanciers à inertie variable.
Dans l’ensemble des mouvements mécaniques, la virole est l’élément de liaison entre le spiral et l’axe de balancier. C’est l’un des composants de l’organe régulateur et elle joue un rôle essentiel dans les opérations de réglage.
Il s’agit d’une rondelle fendue en laiton comprenant un trou transversal excentré destiné à recevoir le crochet du spiral. Quand le crochet du spiral est correctement formé, celui-ci est engagé dans le perçage transversal de la virole. Une fois bien positionné il y est chevillé par une goupille en laiton (méthode artisanale) ou collé voire serti (méthode industrielle).
La virole est chassée sur la partie supérieure de l’axe de balancier. La chasse doit être suffisamment forte pour que la virole reste parfaitement solidaire de l’axe lorsque la montre fonctionne. Un large chanfrein est présent sous la virole facilitant son engagement sur l’axe et permettant aisément de déchasser la virole de son axe sans abimer le spiral. La fente de la virole permet de faire pivoter la virole angulairement sur son axe lors de la construction du réglage ou d’ajuster la mise au repère notamment pour les montres dépourvues d’un porte-piton mobile.
La virole est un composant facile à fabriquer. Quelques opérations de décolletage (tournage, perçage, fraisage de la fente) suffisent et impliquent un cycle de fabrication de quelques secondes seulement.