LA LUNETTE

La lunette est la pièce visible sur la face avant de la montre correspondant à un anneau ajusté au boîtier qui porte la glace et définit les contours du cadran.

Elle peut être rotative et permet par exemple d’indexer un second fuseau horaire sur 24h. Dans ce cas elle est bidirectionnelle.

Les montres de plongée sont équipées de lunettes rotatives qui permettent de mesurer le temps de plongée, mais pour des raisons de sécurité elles sont unidirectionnelles. Ainsi, si le plongeur déplace par accident sa lunette il ne pourra que diminuer son temps de plongée affiché et du coup il ne prendra pas de risque lié à sa réserve d’oxygène.

Sur les pièces les plus traditionnelles les lunettes sont en règle générale clipsées avec un système de drageoir. Les lunettes peuvent aussi être visées à la carrure avec un seul pas de vis correspondant au diamètre de la lunette. Aussi, la lunette peut être vissée à la carrure par de multiples vis.

Certaines lunettes sont creusées pour ensuite recevoir un anneau en céramique. D’autres lunettes sont aussi creusées ou mitraillées pour recevoir un sertissage.

Il fut un temps certaines montres de poche n’avaient pas de glace et donc pas de lunette. Le cadran et les aiguilles étaient dès lors protégés par un couvercle, parfois légèrement ajouré.

Certaines montre de poche dites à tact en étaient dépourvues et permettaient de venir directement palper l’heure lorsqu’il faisait nuit ou pour les personnes mal voyantes. Généralement ces montres ne disposaient que de l’aiguille des heures.

Avantages: La lunette, surtout lorsqu’elle est rotative permet l’affichage d’information complémentaire, comme un second fuseau horaire, un temps de plongée ou aussi un azimut.

Inconvénients: Les lunettes, rotatives ou non, sont parfois crantées et rugueuses et peuvent user certains habits.

Pour la méthode artisanale une lunette pourra être usinée une à une sur un tour. On pourra aussi profiter de cette petite quantité pour faire des lunettes serties. Les lunettes rotatives ne sont en principe pas usinées de manière artisanale.

Pour le semi-artisanal avec des quantités supérieures à la méthode artisanale on pourra, lorsqu’on rationalise bien la chose, usiner les lunettes sur une commande numérique (CNC). A partir d’une certaine quantité le temps à programmer la machine et aussi l’amortissement de cette dernière peut valoir la peine. Ceci est assez rapidement vu lorsque l’on divise ces coûts sur le nombre de pièces produites.

Pour la méthode industrielle on pourra produire ces lunettes par étampage. Il faut savoir que pour une lunette une bonne dizaine d’étapes de frappe et de poinçonnage seront nécessaire. Chacune de ces étapes auront besoin d’un outil mâle et femelle. Ainsi une bonne vingtaine d’outils seront nécessaire qui seront amortis par la quantité produite. Aussi entre chaque frappe et selon le métal utilisé un recuit sera nécessaire. Cette méthode de fabrication est bien souvent la meilleure lorsque la quantité nécessaire est là.

Pour la méthode high-tech il existe quelques rares maisons à fabriquer des lunettes dans cette catégorie. L’une d’entre elles utilise du métal liquide qui est un alliage de zirconium et de la céramique. Ainsi elle arrive à avoir des lunettes extrêmement dure. Pour pouvoir produire à ce niveau il faut avoir de grande quantité et aussi bien souvent apporter un investissement conséquent en amont dans la recherche et développement.

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