L’ARGENT
L’argent est extrait et exploité depuis 5000ans.
L’horlogerie en fait grand usage dès le 16ème siècle et l’apparition des premières montres.
On fabrique massivement des boites et des cadrans en argent jusqu’au début du 20ème siècle. Au cours des 18ème et 19ème siècles, les montres habillées d’un boitier en argent sont généralement positionnées à un niveau de décoration, de gamme et donc de prix inférieurs aux montres en or. L’avènement des aciers inoxydables dès 1930, va rapidement remplacer l’argent dans la fabrication des boites. L’acier est plus dur, il résiste à l’oxydation et à la corrosion et son coût est drastiquement inférieur, même s’il est beaucoup plus difficile à usiner. L’argent peut encore être utilisé anecdotiquement pour la fabrication de boites de montres. Dans ces cas, il s’agit généralement de vermeil, un argent massif plaqué or et donc inoxydable.
Eclipsé par l’avènement de l’acier inox dès la moitié du 20ème siècle, l’usage de l’argent pour les boites est devenu depuis anecdotique. L’argent demeure en revanche très apprécié dans la fabrication de cadrans. Sa malléabilité, son blanc éclatant, et son point de fusion, sont appréciés des graveurs, des guillocheurs comme des émailleurs. De nos, jours, les cadrans en argent sont zaponnés, traités galvaniquement (dorage, rhodiage) ou par dépôts par phase vapeur ou encore recouverts d’émail (cadrans flinqués). En plus d’être protégé à l’intérieur du boitier, ces traitements de surface le protège durablement de l’oxydation.
Bien que l’usage horloger de l’argent soit aujourd’hui anecdotique, le métal est présent dans de nombreux alliages.