LES PALIERS SIMPLES

Figure 1: Plan d’un palier simple (pierre en rubis synthétique)

Figure 2: Paliers simples du mobile de moyenne en coupe

La plupart des mobiles d’un mouvement nécessite des paliers simples (figure 1). Ceux-ci comportent une seule pierre (corindon synthétique) par pivot. La pierre est traversée d’un trou parfaitement calibré à l’intérieur duquel est engagé le pivot. Une noyure circulaire concentrique au perçage de la pierre contient l’huile nécessaire à la lubrification du palier (huilier) (figure 2).

La pierre d’un palier simple est généralement directement chassée dans la platine ou un pont. Plus rarement, et dans une horlogerie de qualité, les pierres sont chassées dans un chaton (généralement en or). Dans de tels cas, le chaton prend place dans un ajustement cylindrique de la platine ou du pont auquel il se destine avant d’y être fixé par des vis (généralement 3).

La plupart des paliers simples utilisés en horlogerie portée (montres-bracelet ou montres de poche) sont en corindon synthétique (rubis), toutefois les mobiles comportant des pivots de grands diamètres et subissant de forts couples (barillet, mobile de centre) peuvent parfois pivoter dans des paliers métalliques (bouchons en alliage bronze-béryllium). Compte tenu des dimensions et des couples spécifiques à l’horlogerie, la combinaison des pivots en acier écroui et des paliers en rubis permet de minimiser au maximum les frottements.