LA LUMIÈRE
La lumière est un rayonnement électromagnétique de fréquences variables. L’œil humain perçoit la lumière dont les longueurs d’ondes sont comprises entre 400 et 780nm. Toutefois, d’un point de vue physique la lumière ne se limite pas au spectre visible (infrarouge, ultraviolets, lumière noire etc.). A l’instar du courant électrique, ou du son, la lumière se caractérise par son flux lumineux, mesuré en lumen (lm), et de son intensité, mesurée en candela (cd). Outre le fait de nous éclairer et de rendre visible le monde qui nous entoure, la lumière se déplace dans le vide en ligne droite, à une vitesse rigoureusement constante et extrêmement élevée.
Un référentiel en physique et sciences
Elle est ainsi devenue l’un des principaux référentiels en physique et dans les sciences. La seconde est ainsi définie par la durée de 9’192’631’770 périodes de radiation de césium 133 en transition (des horloges atomiques). Le mètre est défini par la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1/299’792’458 s.
Luminescence
Dans nos montres, la lumière est présente sur les aiguilles et les cadrans qui comportent fréquemment de la matière luminescente. De nos jours le superluminova est proposé à différents degrés (grades) d’intensité.
La lumière pour outil
L’horlogerie et la lumière sont intimement liées. La qualité de la lumière des montagnes jurassiennes y a favorisé l’implantation des horlogers huguenots. La lumière, en qualité d’éclairage, est donc indispensable à l’exercice de l’horlogerie. Mais elle est également présente dans de nombreux procédés de fabrications. La lumière intervient dans l’ensemble des procédés photolithographiques (gravure chimique, gravure DRIE, UV-LIGA) mais également dans les technologies additives (électroformage, fusion sélective par laser) et plus récemment d’usinage (gravure laser, usinage laser femtoseconde). Enfin, la lumière est aujourd’hui omniprésente dans le contrôle qualité, dont de nombreuses mesures sont aujourd’hui effectuées optiquement (dimensions, comptage, profil etc.)