LES DÉPÔTS PAR PHASE VAPEUR
C’est en 1954 que le procédé CVD est breveté. Son but est alors de parvenir à produire un diamant de synthèse par croissance. C’est seulement deux ans plus tard que sera produit, par cette technologie, le premier diamant de synthèse. Les diamants de synthèse sont aujourd’hui encore produits selon ce procédé à raison de milliards de carats chaque année. Si cette production ne se substituera probablement jamais aux diamants naturels pour un usage joaillier, les diamants de synthèse trouvent des applications industrielles et technologiques multiples. En horlogerie, la synthétisation du diamant concerne principalement l’outillage (outils de coupe, diamantage). Les CVD et les PVD ne vont dès lors cesser de se développer et, selon les précurseurs mis en œuvre, trouveront des domaines d’application quasi illimités. Des poêles à frire aux instruments chirurgicaux, les dépôts par phase gazeuse sont devenus omniprésents. C’est à partir de 1995 que les horlogers se sont appropriés ces technologies, d’abord pour les composants d’habillage (boites), puis pour l’ensemble des composants d’une montre (cadrans, mouvements, aiguilles etc.). Les propriétés, physiques, mécaniques et esthétiques de tels traitements, la gamme de couleurs, quasi infinie, qu’ils autorisent sont d’un attrait majeur et il est vraisemblable que ces nouvelles technologies se substitueront totalement, et dans un proche avenir, aux traitements galvaniques traditionnels (dorage, plaquage, rhodiage).
Avantages :
Protection contre la corrosion
Permettent de modifier la dureté du substrat en surface
Permettent de modifier le coefficient de frottement
Palette de couleurs et de précurseurs (quasi) illimitée
Ne nécessitent pas un substrat conducteur en électricité
Inconvénients :
Technologie de pointe impliquant savoir-faire et infrastrustures onéreuses
Substrat devant résister à des températures élevées
Ne permettent pas de décapage (reconditionnement)